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dimanche 15 novembre 2015
Ce jeudi, la Finlande a validé la construction d'un site unique au monde, destiné au stockage "éternel" des déchets nucléaires. Soit pendant 100 000 années.

La Finlande a donné jeudi son feu vert à la construction du premier site de stockage « éternel » de déchets nucléaires au monde, censé conserver ses combustibles usagés pendant 100 000 ans. Le site sera développé dans le laboratoire à profondeur moyenne exploité par Posiva, entreprise chargée de la gestion des déchets nucléaires finlandais. 

À 450 m de la surface

Dans un communiqué, le gouvernement a annoncé avoir « accordé à Posiva une licence pour construire une unité de traitement du combustible nucléaire usagé et un espace de stockage » sur le site d'Olkiluoto (sud-ouest) où Areva construit le futur réacteur EPR de l'électricien finlandais TVO.

Cette immense « cave » creusée dans le granite sera le premier site au monde d'enfouissement permanent de déchets nucléaires à haute activité (HA) en couche géologique profonde. Plongés à 400-450 mètres sous la surface terrestre, ses tunnels accueillant des silos en fonte recouverts d'une couche de cuivre, seront scellés à la bentonite, de l'argile peu indurée (très peu perméable et souple).

En France, la nouvelle loi Macron prévoit le lancement d'une phase pilote pour le laboratoire souterrain de Bure (est). Le projet Cigéo prévoit d'implanter sur ce site à partir de 2025-2030 un « tombeau », à 500 mètres de profondeur, pour les résidus radioactifs les plus dangereux pendant plusieurs dizaines de milliers d'années. 




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dimanche 19 juillet 2015
Paris intensifie sa lutte contre les jets de mégots dans la rue. La ville a lancé une campagne de sensibilisation en mai, et déployé plus de 30.000 nouvelles corbeilles de rue dotées d'éteignoirs.

C'est le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs, la Synhorcat, qui a été chargé de distribuer cet été 15.000 cendriers de poche à une partie de ses adhérents parisiens pour sensibiliser les fumeurs à la pollution par les mégots de cigarettes.

"De petite taille (8 cm x 7 cm), ce cendrier se glisse aussi bien dans la poche que dans les sacs à main. Totalement hermétique, il neutralise complètement les odeurs, et grâce à son bouton pression aucun risque de retrouver ses mégots de cigarettes partout", précise le syndicat, qui s'est associé pour l'occasion à la Chambre syndicale des buralistes du grand Paris et à la mairie de Paris.

Doté d'un visuel inspiré des pavés parisiens, le cendrier de poche peut contenir jusqu'à 5 mégots. Les modèles seront distribués aux adhérentsdu Synhorcat. 

"Créer un réflexe auprès des fumeurs et les sensibiliser à cette problématique est notre enjeu principal", a déclaré Didier Chenet, président du Synhorcat, dans un communiqué.

Cette solution plaît également aux restaurants, cafés, bars, brasseries qui "ne mettent pas automatiquement à disposition des cendriers suite à des vols répétés", indique le Synhorcat.

Après avoir installé 30.000 poubelles munies d'un éteignoir, la mairie de Paris prévoit de verbaliser à hauteur de 68 euros, à partir d'octobre, les jets de mégots sur la voie publique.

Chaque année, 350 tonnes de mégots sont ramassées dans les rues de Paris, soit 30 millards de mégots. Un mégot jeté peut polluer plus de 500 litres d'eau et met entre 4 et 12 ans à se décomposer. Il dégage des métaux lourds et des polluants comme la nicotine, le cadmium et le plomb.

Source © FRANCE 3 PARIS ILE-DE-FRANCE


vendredi 5 juin 2015
Furieux d’avoir été laissés dans l’ignorance d’une pollution à l’arsenic, au plomb et au cadmium, identifiée par l’Etat depuis 2007 mais révélée en 2014, les riverains de deux anciennes mines près d’Alès (Gard), s’inquiètent des conséquences éventuelles sur leur santé.

Dans un rapport rendu public en mai, l’Agence régionale de santé (ARS) a révélé des « teneurs en plomb et en arsenic exceptionnellement élevées » et des « teneurs importantes en cadmium », entre Anduze et Alès.

L’ARS s’est alarmée « des conséquences sur la santé à long terme, même en l’absence de symptômes à l’heure actuelle » et a décidé de mettre en place dès septembre une veille sanitaire pour 2.800 personnes, soit les riverains de deux anciennes mines de fer et de zinc, dans les communes de Thoiras, Tornac, Saint-Félix de Pallières, Générargues et Saint-Sébastien d’Aigrefeuille.

Des prises de sang seront pratiquées sur ces personnes afin de leur « proposer, si nécessaire, une prise en charge médicale », a précisé l’ARS.

Dans les communes concernées, l’inquiétude le dispute à la colère. « J’ai du plomb et de l’arsenic dans mon jardin », déplore une retraitée qui a acheté en 2014 sa maison à Saint-Félix-de-Pallières. Une expertise indépendante qu’elle a commandée depuis, a démontré dans son jardin des taux 2 à 2,5 fois supérieurs à la limite légale.

« Les bras m’en sont tombés car j’ignorais en achetant ma maison que le site était pollué », affirme à l’AFP cette habitante, sous couvert d’anonymat, en montrant l’état des risques naturels et techniques remis par son notaire qui ne fait mention d’aucune pollution. « Ma maison ne vaut plus un clou. Je me sens trahie », se désole-t-elle.

A une centaine de mètres, ce sont les œufs des poules de Karin qui sont contaminés au plomb: des taux « quatre fois supérieurs à la norme », relève-t-elle. En conséquence, elle n’a pas  le droit de les consommer et a reçu une liste de recommandations de l’ARS.

250.000 touristes par an à Anduze

Parmi les lieux contaminés, celui de la mine de Croix-de-Pallières pose particulièrement problème car il est le point de départ de circuits de randonnées pédestres et est à ce titre très fréquenté.

« C’est criminel de laisser les touristes se balader ici. L’endroit est jalonné de panneaux pour les sentiers et les randonneurs viennent cueillir des champignons qui sont toxiques », s’agace Fab, un trentenaire vivant avec une soixantaine d’autres personnes, au-dessus de cette mine où se mélangent les métaux lourds contenus dans la roche et les résidus de produits chimiques qui ont été utilisés pour leur extraction jusqu’en 1971.

Inquiet, Fab a récemment fait une prise de sang: « Je suis à 65 microgrammes/l de plomb », soit 2,5 fois la plombémie moyenne en France (25,7 microgramme/l), dit-il.

Dans la mine, l’arsenic et le plomb dans le sol seraient « 20 fois supérieurs au taux à partir duquel une action curative s’impose », selon l’association ATC-toxicologie  qui relaie les résultats de l’entreprise Geoderis, mandatée en 2008 par l’Etat pour expertiser les risques miniers. Selon l’ARS, la découverte de la pollution remonte à 2007. Mais les riverains n’en ont eu connaissance qu’en décembre 2014 lors d’une réunion publique avec le sous-préfet du Vigan.

« On nous a tout caché pendant des années. Et maintenant on nous laisse dans l’ignorance la plus totale depuis cette réunion ! », dénonce Stephan Leclerq dont la maison est située en contrebas de la mine.  « Il n’y aura plus de réunion publique parce que les gens vocifèrent ! », réagit William Dumas, député PS de la circonscription qui minimise: « Cela fait 45 ans que j’entends parler d’une pollution, ça n’empêche pas de devenir centenaire ! »

Cet argument irrite le maire DVG d’Anduze, Bonifacio Iglesias. Cette commune touristique accueille 250.000 touristes par an et reçoit, à chaque épisode cévenol, les écoulements d’eau en provenance de la mine. « Pourquoi certaines communes seraient concernées par la pollution et pas nous ? », s’interroge l’élu qui compte demander à l’ARS d’intégrer Anduze « à la veille sanitaire ».

Source © AFP

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lundi 4 mai 2015
Un rapport de l’ONU a récemment été publié sur le thème des déchets électroniques. Au niveau mondial, les déchets électroniques représentent 46 millions de tonnes. Quelle évolution a-t-on pu constater sur leur quantité, et savons-nous les traiter convenablement ?

Francis Demoz : Les e-déchets ne sont pas des déchets comme les autres. Leur empreinte environnementale est particulièrement forte et leur volume croit deux fois plus vite. En 2014, les déchets électriques et électroniques ont donc représenté un nouveau record historiques, ils se sont élevés, selon le rapport de l'Université des Nation Unis, à 41.8 millions de tonnes, contre 39,8 millions de tonnes en 2013. Autrement dit, la planète rejette 75 tonnes déchets électroniques par minute!  Ces déchets qualifiés d’e-déchets sont en fait de natures très diverses.

60% des déchets retrouvés correspondent à des équipements de cuisine ou  de salle de (lave-linges, fours à micro-ondes,  réfrigérateurs). D’autres, de tailles plus petites, comme les téléphones portables, les ordinateurs portables, ou encore les imprimantes, représentent 7% des déchets produits.

De nombreux facteurs expliquent cette hausse rapide et inquiétante du nombre d’e-déchets. La vraie problématique est celle de leur durée de vie, trop courte : leur temps d’utilisation réduit toujours plus. On assiste en fait à une obsolescence généralisée et accélérée, tant de la part des producteurs (qui proposent des produits destinés à ne pas durer) que des usagers qui, pris dans une folle course à la consommation, éprouvent le besoin d’en changer très rapidement. Face aux innovations technologiques attendues, (on estime, par exemple, que le nombre d’objets connectés à travers le monde pourrait atteindre les 89 milliards en 2020), le volume de déchets électroniques devrait donc continuer de croître de manière vertigineuse pour atteindre les 50 millions de tonnes en 2018. Sauf à changer nos comportements, l’enjeu est celui du recyclage.

La plupart des déchets cités par le rapport (téléphones, ordinateurs, imprimantes, machine à laver..) sont tout à fait recyclables. Comment se fait-il qu’on en arrive à un tel gaspillage ?

Le recyclage est tout simplement insuffisant et peu efficace. Selon ce rapport, un sixième seulement des ces e-déchets est recyclé. Pourtant ces déchets sont autant de ressources. Ils contiennent en effet de nombreux matériaux réutilisables tel que l’or, l’argent ou l’aluminium. L’ONU estime que tous ces appareils mis à la poubelle en 2014, contenaient pour 48,4 milliards d'euros de matériaux réutilisables. La chaîne du recyclage est elle même très complexe et dépend beaucoup des lois en vigueur sur un territoire donné. En fait, une grande majorité de ces déchets disparaissent des circuits officiels de recyclage. Ils échouent illégalement dans les pays en voie de développement, qui tentent de les recycler, sans véritable expertise face aux risques sanitaires et environnementaux qu’ils comportent. Il est donc urgent de développer de véritables stratégies de valorisation des déchets.

Si l’ONU tire la sonnette d’alarme on image que c’est parce que ces déchets sont polluants. A quel point ? Représentent-ils un "danger" pour l’environnement ?

Ces déchets sont intrinsèquement toxiques car ils contiennent des composants dangereux comme le mercure, le cadmium ou le chrome. Les 41.8 millions de tonnes de déchets comptabilisés en 2014, contenaient aussi 2,2 millions de tonnes de composants néfastes pour l’environnement. Ce sont surtout les produits chimiques contenus à l'intérieur des batteries qui posent problème. Ils sont difficiles à atteindre, mais amoncelés dans une décharge, les eaux de pluie, les distillent peu à peu dans l'environnement.

Ils polluent donc directement les sols, mais petit à petit se diffusent également dans les cours d'eau.  Les déchets doivent être gérés avec attention, y compris dans leur phase de recyclage, car ils peuvent être aussi nocifs pour la santé. Avant même d’être jetés, ces équipements ont, de toutes les manières, une empreinte environnementale forte, depuis leur conception jusqu'à leur fin de vie, en raison des importantes quantités de ressources et de métaux qu’ils nécessitent. 

Comment se fait-il que le gaspillage des ménages soit tel, alors qu’un certain nombre de lois encadrent ce type de gaspillages ? Quels solutions peut-on entrevoir pour y mettre un terme ? 

Mais qui peut dire précisément ou déposer un vieil ordinateur ? Les dispositifs en place sont peu lisibles, et les opportunités de recyclage mal connu. Les pouvoirs publics ont devant eux un chantier colossal. 

L’une des solutions, passe par l’accélération du développement de l’économie circulaire qui, seule permettra de donner une seconde vie à ces déchets. Il faut considérer le produit dans une approche globale dans toutes les étapes de sa vie, le recyclage du produit doit être conçu dès sa conception, pour que les déchets deviennent ensuite des ressources comme les autres.

L’autre solution, repose sur le changement indispensable de nos comportements  Est-on prêt à utiliser un produit plus longtemps ? Est-on prêt à le réparer, plutôt que de le jeter? Nous sommes sans doute au cœur de ce changement de paradigme. L’émergence de la société dite collaborative, ou de partage, rendue possible par la révolution numérique donne, en ce sens, de nombreux signes positifs. Un nouveau type de consommateur est en tain de naître. Ultra connecté et responsable,  il prône des modèles de consommation ou l’usage prime sur la propriété, il fréquente les Fab labs, dans lesquels il va réparer son produit électronique pour l’utiliser plus longtemps, il défend la co-créativité à travers des plateformes de libre design et d’open source. Adepte du partage, il est prêt à donner son objet, plutôt qu’à le garder s’il n’en a plus l’utilité.

Source © Atlantico


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